Le point de vue suivant n'engage que l'auteur qui exerce sa liberté d'expression dans une perspective nationaliste visant à sauvegarder l'identité culturelle de son peuple.
L'une de ces phrases toutes faites tellement ridicules mais pourtant répétées ad nauseam dont se régalent les bien-pensants en parlant de la problématique des immigrants est "qu'il faut être ouvert à la différence". Démontrons-en la sottise.
Car de quelle différence parlent donc ? Du poignard euphémisé en kirpan ? De la propagation de l'infériorisation de la femme sous prétexte d'islamisation bénéfique de la société occidentale, celle qui nous force à manger kasher ou halal pour nous soumettre à des coutumes rétrogrades, celle qui entraîne l'oblitération pure et simple de l'identité culturelle d'une nation moderne pour lui donner peu à peu le visage du tiers-monde ?
Une société donnée doit viser l'harmonie de ceux qui la composent, et la chose n'est possible que lorsque les citoyens partagent une majorité de points en commun. Plus les groupes qui la composent sont aux antipodes, plus les risques de friction sont élevés et plus le choc des cultures est ingérable et nuisible. Cela rend impraticable l'objectif premier du bien-vivre ensemble.
Les banlieues françaises tout feu tout flammes en sont le parfait exemple. Tous les Français le déplorent, sauf bien sûr une certaine intelligentsia pseudo-progressiste qui vise la destruction des identités nationales afin d'instaurer le règne de la population atteinte d'amnésie collective désincarnée. Ce problème aigu causé par le multiculturalisme est maintenant suffisamment généralisé dans tous les pays d'Europe pour qu'ils envisagent des mesures correctives appropriées.
Il faut savoir dire non à la différence lorsqu'elle signifie reniement de soi, oblitération de sa propre identité nationale, substitution d'un population par une autre étrangère.
Au Québec, il faut prévenir le mal avant que la situation ne dépasse les limites du raisonnable.
Les critères de sélection des immigrants doivent respecter la composition de la population majoritaire qui forme l'identité culturelle québécoise, sous peine de la mettre en péril, comme on le voit dans un Montréal peu à peu dépouillé de sa québécité et qui a de moins en moins à voir avec le vrai visage du Québec historique. Si tout le Québec devenait comme ça du jour au lendemain, il n'y aurait tout simplement plus de Québec. L'augmentation de l'anglais comme choix est le signe évident et condamnable du rejet du désir de l'appartenance à l'identité culturelle québécoise.
Les critères de sélection des immigrants doivent veiller à ce que le candidat possède le plus grand nombre possible des caractéristique de l'identité culturelle de la nation hôte. Au Québec, on peut énumérer quelques caractères distinctifs de notre belle homogénéité de composition : la descendance française ou européenne, la langue maternelle française, être de type et de culture occidentaux, de tradition catholique, l'adhésion aux grands principes de la démocratie comme la liberté d'expression, le gouvernement choisi par le peuple et l'égalité homme-femme.
Toutes ces caractéristiques sont bonnes du simple fait qu'elles sont les nôtres et qu'elles nous rendent uniques au monde. Ce sont elles qui font qu'on forme un tout semblable, des tricotés serrés, des membres d'une belle grande famille, une continuité dans le temps. Et c'est précisément pour ces raisons qu'il faut protéger ces éléments identitaires en les préservant du morcellement annihilateur. Nous représentons collectivement quelque chose qui a de la valeur. La société que nous avons mis des siècles à affiner ne doit pas être altérée par ces flux migratoires dévastateurs, vecteurs de régression sociale, qui menacent les pays occidentaux en amenuisant la force vitale de chaque nation.
Trop de différences entre des communautés incompatibles n'apporte que conflits incessants et insolubles. Pourquoi vouloir créer une société d'affrontements perpétuels entre population établie et celle qui cherche à les remplacer en s'imposant pouce par pouce, voile par voile ?
L'oblitération de l'identité culturelle d'une nation au nom de "l'ouverture à la différence" est tout simplement inacceptable.
Accueillons ceux qui sont le plus susceptibles de bâtir un Québec à la ressemblance de ce que nous sommes déjà profondément.
Réjean Labrie, Québec